Activités locales

Les thématiques

Les projets

Les ateliers d’écriture

La mise en place d’ateliers d’écriture fait part de nos actions pour la visibilité, la créativité des femmes dans le cadre du dialogue interculturel et autour de la journée de la Méditerranée. L’objectif général des ateliers d’écriture est de favoriser le développement de l’expression et la création des femmes du bassin méditerranéen par la publication, la traduction et la plus large diffusion de leurs écrits. Nos activités littéraires s’inscrivent dans un contexte de dialogue interculturel et de promotion de l’écriture des femmes méditerranéennes. Pendant quelques heures les femmes sont invitées à écrire sur leur vécu, leurs rêves, leurs projets.

Les éditoriaux de nos ateliers

Je suis femme et j’ai à dire

Une pratique démocratique de la culture…

C’est ainsi qu’on peut rapidement définir les ateliers d’écriture. Ceux qui les pratiquent ne sont plus soumis à la logique de la norme, ne sont plus prisonniers de la faute. Ils jouent avec les mots et les règles et peuvent ainsi créer à leur tour, pour le plaisir, pour se dire, pour faire comme les écrivains, à leur façon.

Quand on est femme, les portes de l’expression et de la création s’ouvrent encore plus grand.

De quoi s’agit-il ? A partir d’un mot ou d’une phrase, à la manière d’un écrivain, et comme un jeu, une consigne d’écriture est donnée. L’écrivante s’y plie à sa façon, pour faire comme. Et ce « faire comme » va libérer l’imaginaire et l’expression. On est toujours frappé par la force de ce qui s’écrit dans ces séances. Celle qui écrit touche à la vérité, la sienne, des choses et du monde. Elle découvre, étonnée puis heureuse, qu’elle a des choses à dire et qu’elle peut les dire de façon personnelle, originale et belle. Elle découvre la couleur des mots et leur force, les siennes. Elle peut écrire après, parler et dire ce qu’elle a à dire.

Ecrire de cette façon, c’est aussi une liberté.

Je suis femmes, j’ai à dire et je le dis.

Et je le trace, et je l’imagine.

Le monde après cela n’est plus le même.

Il porte ma marque et mon souffle.

                                                                                        Zineb Labidi

Maïssa BEY exprimait ainsi cette irruption des femmes dans l’écriture : « Trop longtemps porteuses de la mémoire et de la parole des autres, les femmes osent enfin se dire transgressant ainsi l’ordre établi qui voudrait que leurs voix ne soient que murmure dans le silence des maisons fermées ».

L’objectif des ateliers est de faire écrire les femmes, de rendre possible la prise de conscience par les femmes qu’elles ont une façon de voir – de faire – le monde, qui mérite d’être prise en compte. C’est faire émerger une sensibilité, et une responsabilité, méditerranéennes. Faire écrire les femmes, c’est leur permettre de mettre en mots ce qu’elles font vivre chaque jour, dans les gestes du quotidien. Ces ateliers sont accessibles à toutes même celles qui n’écrivent pas. Ils permettent de mettre en mots ce que vous avez à dire, et que vous ne dites peut être jamais. Nous les invitons à écrire sur leurs rêves, leurs projets dans le plaisir, l’échange et le partage.

« L’écriture est un jeu de construction. On peut construire des refuges, on peut construire des histoires, on peut construire des migrations. »

C’est dans cette dernière construction, proposée par l’écrivain algérien Tahar DJAOUT, celle des échanges et des arrachements que le Forum Femmes Méditerranée situe ses initiatives littéraires. Voici le texte de Claude Ber sur la thématique de la mer, rappelant l’exil et la diversité de langues en Méditerranée.

Esther Fouchier

Phrases données en atelier d’écriture sur le thème de l’exil

La caravane des dix mots

Le samedi 17 mars 2018, place Jeanne D’Arc à Aix en Provence, de 15h à 19h, actions de rue et atelier d’écriture autour des 10 mots de la francophonie : stands, débats, flamenco, fanfare.

Tout l’après-midi, des exercices étaient proposés et des lectures prévues.

Le thème était  » Solidarité avec les femmes migrantes ».

Cette initiative était organisée par Osez le féminisme!13, Forum Femmes Méditerranée, SOS Femmes, Planning Familial, ATMF13, La Cimade, Collectif 13 droits des femmes, LDH, Unis-Cités.

Historique de nos activités d’écriture

Autres temps forts

Le Temps des Femmes

Il est toujours nécessaire de pérenniser les réseaux associatifs afin d’informer les femmes sur leurs droits, valoriser leur potentiel créatif, faire reconnaître le rôle qu’elles jouent dans le tissu associatif local et de :

  • Développer des solidarités de proximité,
  • Lutter contre les violences envers les femmes et envers les enfants,
  • Agir pour faire appliquer l’égalité des droits et imposer l’égalité des chances,
  • Revendiquer la parité.

Les activités proposées lors de l’édition du Temps des Femmes :

  • Expositions, Ateliers de créativité et d’expression : Ateliers Écriture (FFM), Massages, création et décoration d’objets, confection de produits naturels pour beauté et entretien, modelage argile (Céramistes et artistes de Lilith)
  • Permanences des associations œuvrant pour « les Droits des Femmes »
  • Débats

Ateliers de créativité

Par cet événement, nous voulons donner une reconnaissance à la créativité des femmes.

Les femmes sont invitées à réaliser les objets qui leur plaisent. Autour du geste, les langues se délient. Les problèmes familiaux sont posés, violence, drogue, conflits, solitude, problèmes de santé, problèmes juridiques. Nous orientons alors les femmes vers les services sociaux compétents ou vers des associations de médiation familiale.

Les 12 et 13 septembre 2024, nous avons organisé la 25ème édition du Temps des Femmes.

Lutte contre les préjugés sexistes

Le présent guide a été réalisé principalement à l’aide du rapport 2019 du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes et d’autres sources officielles. Ce document donne les clés de base de compréhension du sexisme, mais peut être complété par de multiples autres sources. Il donne des exemples d’exercices à réaliser avec des élèves de la primaire au lycée, afin de lutter contre le sexisme et les stéréotypes de genre. Ces exercices ont été inspirés de plusieurs documents pédagogiques.

 Vous y trouverez:

SEXISME: Définitions.  Le sexe et le genre. Dans la loi. Manifestations du sexisme. Sexisme dans le monde professionnel. Sexisme dans la communication publique et les émissions télévisées. La communication publique. Les émissions télévisées. Discrimination en milieu scolaire. Sexisme au quotidien.

VIOLENCES : Pyramide des discriminations. Harcèlement. Violences sexuelles. Violences domestiques. Que faire ?

FEMINISME : Brève histoire du féminisme. Quelques exercices. Quizz. Différence genre et sexe. Ressources.

Femmes Migrantes

Le Marrainage, une belle expérience humaine

Le réseau français Anna Lindh

La fondation Anna Lindh œuvre à rapprocher les organisations de la société civile et les citoyens de part et d’autre de la Méditerranée afin de créer des échanges interculturels.

Le FFM a été chef de file du réseau français depuis sa création en 2010 jusqu’en 2021 puis a transmis la direction à deux associations, l’Alda et les Têtes de l’Art.

La parité politique

Le FFM soutient les associations marocaines réunies dans le réseau Femmes Solidaires notamment la FLDDF dans leur combat pour l’égalité juridique entre femmes et hommes

Communiqué du Réseau « Femmes Solidaires » relatif à la révision du Code de la Famille :

Un processus et des acquis importants, en attente de plus d’avancées pour une   jurisprudence claire et harmonieuse.

Suite à la déclaration du Cabinet royal en date du 23 décembre 2024 concernant la révision du Code de la Famille, ainsi qu’à l’annonce du gouvernement le 24 décembre 2024 des grandes lignes de cette révision, le Réseau « Femmes Solidaires », qui a largement contribué au processus de concertation ayant eu lieu au Maroc, a accueilli positivement et avec un grand intérêt les instructions royales dont,  l’adoption par le gouvernement du processus législatif ordinaire en vue de l’approbation et l’élaboration juridique du texte du Code de la Famille, avec des dispositions claires et précises afin d’éviter toute interprétation judiciaire ambiguë, ainsi  que la création d’un cadre permanent au sein du Conseil supérieur des Oulémas pour la poursuite de l’effort de jurisprudence éclairée pour traiter les problématiques sociales et familiales et garantir une harmonisation avec les valeurs universelles et mettre fin à l’injustice et d’instaurer l’égalité homme –femme.

Le Réseau « Femmes Solidaires », qui rassemble des associations actives dans toutes les régions du Maroc, tant en milieu urbain que rural, œuvrant auprès de milliers de femmes, d’enfants et de familles, et qui met en lumière les difficultés et les problématiques rencontrées par ces dernières en raison de la discrimination et de l’injustice légales. Le réseau recueille également leurs attentes en matière de justice, d’équité et d’égalité, souligne que les grandes lignes de  réforme du Code de la Famille a apporté des acquis positifs et importants pour renforcer les droits des femmes, protéger tous les membres de la famille et traiter un certain nombre de problèmes sociaux et économiques, tels que :

Le maintien des droits de garde pour la mère divorcée après son remariage.

L’attribution à la mère qui assure la  garde de  ses enfants après le divorce  la tutelle légale.

La mise en place de critères de référence, de valeurs et de mécanismes nouveaux pour évaluer et accélérer la pension alimentaire après le divorce.

La garde et la tutelle légale, partagées entre les époux.

La réduction des types de divorce et simplification des procédures de divorce par consentement mutuel, ainsi que la réduction des délais de jugement dans les affaires de divorce.

La reconnaissance du travail domestique de l’épouse comme une contribution aux biens communs du ménage.

La possibilité pour les Marocains résidant à l’étranger de se marier sans témoins.

L’héritage entre époux en cas de différence de religion via le testament ou le don, sans condition de possession.

L’exclusion de la maison conjugale de l’héritage.

L’utilisation du don dans l’héritage pour les filles, sans condition de possession.

La création d’un organisme de réconciliation et de médiation indépendant du système judiciaire.

L’élimination des termes dégradants et offensants pour la dignité dans le Code.

La facilitation des procédures de mariage pour les personnes en situation de handicap.

Le renforcement de la justice familiale avec des infrastructures, des ressources, et la numérisation, ainsi que la création d’un guichet unique dans les tribunaux de la famille.

L’harmonisation des autres lois et procédures relatives à la famille.

La formation des futurs conjoints.

Cependant, le réseau « Femmes Solidaires » regrette que des revendications et recommandations qu’il avait formulées n’aient pas été prises en compte dans la révision, notamment :

• La reconnaissance de la responsabilité matérielle et morale égale et partagée des époux.

• Le refus d’admettre la paternité des enfants par des tests d’ADN.

• La persistance de la polygamie et du mariage des mineurs à 17 ans malgré les restrictions imposées.

• L’absence d’annulation immédiate de TAASIB et des discriminations dans le système d’héritage.

• Le mariage d’une musulmane avec un non-musulman.

• Et d’autres demandes et propositions…

Le Réseau « Femmes Solidaires », qui s’engagera avec ses diverses composantes et continuera de mobiliser et de plaider aux côtés des différents acteurs et actrices et institutions concernés pour adopter et approuver un texte harmonieux et des dispositions claires et précises du Code de la Famille, tient à :

• Saluer le processus consultatif de la révision du Code de la Famille et à appeler à son renforcement dans le domaine de l’élaboration légale du nouveau projet du Code.

• Appeler à la mise en œuvre des dispositions de la déclaration royale concernant la création d’un cadre pour la jurisprudence et la poursuite de l’effort éclairé et constructif pour traiter les problèmes familiaux existants.

• Appeler à prendre en compte le positionnement du Maroc et de  ses engagements internationaux en matière de droits humains et d’égalité entre les sexes, ainsi que les défis à venir et notament son ouverture sur le monde en vue de 2030.

• Considérer les modifications proposées comme un premier pas à approfondir et à généraliser  vers la modernisation des lois qui ne répondent plus aux exigences de la vie contemporaine et aux évolutions sociales et économiques résultant des transformations rapides dues à la mondialisation et à la révolution numérique.

• Insister sur la nécessité d’un dialogue constructif et de concertation entre toutes les parties concernées, de gérer les divergences de manière civilisée, et d’adopter une approche fondée sur les principes humains, droits fondamentaux et valeurs universelles qui préservent la dignité des femmes, des enfants et des hommes, tout en protégeant les intérêts et la stabilité de la famille.

• Appeler tous les acteurs civils, politiques et droits humains à soutenir les aspects positifs de la réforme du Code, à poursuivre la mobilisation autour des demandes non satisfaites et à lutter contre toute tentative de dénigrement et de manipulation.

Pour la coordination du Réseau « Femmes Solidaires »

 Fédération des Ligues des Droits des Femmes

Le 29 décembre 2024

Signataires de la déclaration Femmes SolidairesTélécharger

Laïcité et émancipation des Femmes

Projet Laïcité et droits des femmes

Livret combattre sexismeTélécharger

Le réseau français Anna Lindh

La fondation Anna Lindh œuvre à rapprocher les organisations de la société civile et les citoyens de part et d’autre de la Méditerranée afin de créer des échanges interculturels.

Le FFM a été chef de file du réseau français depuis sa création en 2010 jusqu’en 2021 puis a transmis la direction à deux associations, l’Alda et les Têtes de l’Art.

L’ALDA (Association Européenne pour la Démocratie Locale) basée à Strasbourg, apporte son expertise dans le développement et la gestion de projets européens et dans la coordination d’activités

Les Têtes de l’Art, basée à Marseille partage sa solide expérience des pratiques artistiques participatives, de l’économie solidaire, de l’implication des jeunes et du développement des médias.